Thématique | Politiques sectorielles
Mise en gestion durable de la forêt française privée
03 avril 2024

Le rapport sur la mise en gestion durable de la forêt française privée réalisé conjointement par l'IGF, l'IGEDD et le CGAAER vient d'être remis au Premier ministre.
Les constats :
- Les forêts privées représentent 75% des forêts françaises, soit 12,6 Mha appartenant à 3,5 millions de propriétaires.
- Elles sont en forte croissance depuis 1945 : + 85 000 ha par an au détriment des terres agricoles abandonnées.
- La production de bois d'œuvre se concentre dans les forêts de plus de 100 ha. - Le déficit commercial de la filière forêt bois a atteint 9.5 milliards d'euros en 2022.
- La forêt privée est morcelée et la vente de bois est un objectif secondaire pour la majorité des propriétaires forestiers.
- La part des forêts privées couvertes par un document de gestion durable est de 27 %, chiffre stable depuis 40 ans.
- La forêt souffre du changement climatique et le puits carbone a été divisé par 2 entre 2010 et 2020 en raison de la baisse de la croissance des arbres, de la hausse de la mortalité et des incendies alors que les prélèvements de bois sont stables. La priorité est d'adapter la forêt au climat de demain et donc de renouveler ses peuplements afin que la forêt continue à remplir toutes ses missions et qu’elle augmente son puits carbone.
Les propositions :
- Fiabiliser le cadastre (la surface forestière est sous-estimée de 3.8 Mha) en intégrant les données de l'IGN dans la base de la DGFIP.
- Lutter contre le morcellement des propriétés et des parcelles.
- Faire respecter les obligations des propriétaires forestiers soumis à un plan simple de gestion (forêt de plus de 20 ha).
- Regrouper la gestion des forêts privées pour les gérer dans des conditions économiques satisfaisantes en renforçant l'animation.
- Boiser une part des terres délaissées par l'agriculture avant qu'elles ne s'enfrichent.
- Convaincre les acteurs de la nécessité de gérer durablement leurs forêts.
- Territorialiser l'approche.
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Modalités de financement des Centres de formation des apprentis (CFA)
04 septembre 2024
À la suite de la loi du 25 septembre 2018, l’apprentissage a connu un essor inédit avec une augmentation de 160 % du nombre total d’entrées annuelles entre 2018 (321 000 entrées) et 2022 (837 000 entrées).
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Revue de dépenses relative à la réduction des absences dans la fonction publique et les opérateurs
04 septembre 2024
Les absences pour raison de santé ont connu une hausse généralisée, dans la fonction publique et dans le secteur privé, à partir de 2020. En 2022, ces absences se situaient à des niveaux plus élevés dans la fonction publique (14,5 jours d’absence par an par agent) que dans le secteur privé (11,7 jours par salarié) alors qu’elles se situaient à des niveaux comparables sur la période 2014-2019 (autour de 8 jours par an).
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Revue des dépenses publiques d’apprentissage et de formation professionnelle
04 septembre 2024
La loi n° 2018-771 du 5 septembre du 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel a permis de libéraliser l’offre de formation en apprentissage et a réorganisé le paysage de la formation professionnelle en facilitant l’accès à la formation continue. En conséquence de ces évolutions, la dépense nationale a connu une augmentation de 51 % depuis 2020 pour atteindre 32 Md€ en 2022, l’État en étant le principal financeur.
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Revue de dépenses Affections de longue durée - Pour un dispositif plus efficient et équitable
04 septembre 2024
Le dispositif des affections de longue durée permet le remboursement par l’assurance maladie obligatoire des tickets modérateurs afférents aux soins et prestations en rapport avec ces affections. Créé dès l’origine de la sécurité sociale, ce dispositif a pour objectif de protéger les assurés contre des restes à charge élevés, notamment dans le cas des maladies chroniques.
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Revue de dépenses Les dispositifs de soutien à l’emploi et à l’accompagnement des demandeurs d’emploi
04 septembre 2024
La mission réalisée par l’IGF et l’IGAS a porté sur une quinzaine de dispositifs de soutien à l’emploi et d’accompagnement des demandeurs d’emploi ainsi que sur les dépenses de fonctionnement et d’intervention du service public de l’emploi, soit un périmètre financier représentant 7,8 Md€ de crédits budgétaires en 2024.
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Revue de dépenses Les dispositifs en faveur de la jeunesse
04 septembre 2024
Depuis 2017, en parallèle de dispositifs dédiés (Pass Culture, service national universel, tarifs des CROUS, etc.), les ministères de l’Éducation nationale et de la Jeunesse mais aussi de l’Enseignement supérieur, ont jouit de moyens en sensible augmentation.
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Revue de dépenses Les dispositifs médicaux
04 septembre 2024
Les dispositifs médicaux couvrent un champ hétérogène de produits, s’étendant des pansements aux équipements biomédicaux lourds, en passant par les prothèses physiques ou auditives, l’optique, les aides techniques, les dispositifs de traitement de l’apnée du sommeil par pression positive continue, de contrôle du diabète, les dispositifs médicaux implantables posés à l’hôpital.
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Revue de dépenses Les aides aux entreprises
04 septembre 2024
En 2022, les entreprises implantées en France ont bénéficié de 64 Md€ d’aides de l’État sous formes d’aides budgétaires (28 Md€) et d’aides fiscales (36 Md€), auxquelles s’ajoutent les exonérations de cotisations sociales, les aides de l’Union européenne et celles des collectivités territoriales.
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Régulation du prix des carburants et du gaz dans les Départements Français d’Amérique
04 septembre 2024
En 2022, alors que le prix des carburants et du gaz de pétrole liquéfié (GPL) atteint des niveaux record tant en métropole que dans les départements français d’Amérique (DFA – Guadeloupe, Guyane et Martinique), ces derniers y sont particulièrement sensibles.
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