Journées de l'IGF

L'événement annuel et public des travaux de l'IGF

Depuis sa création en 1816, l'Inspection générale des finances contribue à la bonne gestion de l'argent public et l'efficacité des politiques publiques en s'appuyant sur un socle de trois valeurs : la rigueur, la responsabilité et la discrétion. Sur la base de ces travaux, l'IGF vous propose, lors d'une matinée, des échanges inédits sur une thématique au coeur du débat public. La première édition en 2024 portait sur "Les finances publiques vertes". L'édition de 2025 se penche sur la gestion des finances publiques à travers une question centrale : "Dépenser moins, dépenser mieux ?".

Dépenser moins, dépenser mieux ? : le thème de l'édition 2025

Pour cette deuxième édition, sur le thème "Dépenser moins, dépenser mieux ?", des personnalités de premier plan ont échangé sur la question des dépenses publiques.

L'objectif ? Mieux comprendre comment assurer l’efficacité et l’efficience de ces dépenses sans mettre à mal la qualité de l’action publique mais aussi s’interroger sur le rôle et les méthodes des revues de dépense pour y parvenir

Dans son propos introductif, Catherine Sueur, cheffe du Service de l'Inspection générale des finances  a rappelé que "faire des économies n’est pas simple mais que l'IGF a la conviction qu’en fondant des mesures d’économies sur des constats objectifs, en partageant nos travaux avec les parties prenantes et en gardant à l'esprit les finalités des politiques publiques, nous pouvons contribuer à dépenser moins et à dépenser mieux !"

  • Le débat entre Valérie Rabault et Thierry Breton a permis de converger sur le caractère avant tout politique des décisions d'économies et l'enjeu essentiel de travailler à leur acceptabilité, ainsi que sur l'importance de l'échelle européenne sur la compétitivité et l'énergie

  • La table-ronde permis d’éclairer les enjeux de conciliation des court et long termes. La directrice du budget Mélanie Joder a rappelé que le temps des réformes dépassait souvent la seule année budgétaire et insisté sur le potentiel d'économies qui existe dans tous les domaines de dépenses publiques, François Durovray a signalé les enjeux de simplification et d'investissement nécessaires pour de meilleures dépenses, et Xavier Ragot a pointé la nécessité, en traitant directement des enjeux de long terme, de sortir des non-dits qui conduisent à creuser la dette.

  • Paolo Gentiloni a fait part de sa confiance dans l'Union européenne pour réagir face au danger de l'incertitude économique et géopolitique et rappelé que l'augmentation de la dette rendait d'autant plus difficile l'exercice visant à la diminuer.

  • Amélie de Montchalin a conclu ces journées en rappelant son intention d'ouvrir les portes de Bercy pour élargir le débat sur les finances de notre nation et en soulignant l’utilité des revues de dépenses pour produire un diagnostic partagé sur les objectifs et les outils des politiques publiques. La ministre a présenté ses objectifs pour la préparation du budget 2026, appuyé une méthode alliant concertation et transparence.

La bonne gestion des finances publiques, vocation première de l’IGF

L'Inspection générale des finances contribue au niveau interministériel aux recherches d'économies pour retrouver des marges de manœuvre financières. Pour cela, elle a réalisé une dizaine de revue de dépenses en 2024 qui ont permis d’éclairer la décision publique.

Les débats qui ont eu lieu le 12 mars se sont appuyés sur les sujets de ces revues de dépenses tels que l'absentéisme ou les dépenses fiscales brunes, ainsi que sur la réflexion méthodologique que l’IGF a mené pour réaliser cet exercice et l'inscrire dans le calendrier budgétaire.

Le public a pu se familiariser avec les revues de dépenses à travers 4 vidéos diffusées lors de l'événement et sur LinkedIn, à retrouver ici :

Qu'est-ce qu'une revue de dépense ?

Revue de dépense : les dépenses fiscales brunes

Revue de dépense : l'absentéisme

Méthodologie des revues de dépense