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Liste des rapports par année

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Prévention de l'exposition des mineurs aux contenus pornographiques sur Internet - Décembre 2019

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Sécurisation du recouvrement de la TVA - Novembre 2019

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L’inspection générale des finances a évalué plusieurs réformes envisageables pour lutter contre la fraude à la TVA et moderniser le recouvrement de cet impôt, dans le contexte du projet de loi de finances (PLF) pour 2020 : le paiement scindé et le mécanisme de représentation fiscale. D’une part, le paiement scindé, qui consiste à confier à des collecteurs jugés « sûrs » le recouvrement de la TVA, comme les banques, apparaît à ce stade comme un moyen disproportionné de lutter contre la fraude à la TVA en France, au regard de la complexité de sa mise en place, de ses coûts et des réformes déjà en cours. D’autre part, la représentation fiscale, qui est l’obligation pour les sociétés implantées dans certains pays étrangers et commerçant en France de désigner un représentant redevable pour elles de la TVA, constitue une garantie du recouvrement qui doit être maintenue compte tenu de la fraude massive à la TVA observée dans le secteur du e-commerce, qui conduit aujourd’hui à une concurrence déloyale majeure. L’inspection recommande néanmoins d’adapter le régime de la représentation fiscale et les formalités d’immatriculation pour tenir compte du développement actuel du e-commerce.
 


Évaluation du dispositif d’aide fiscale à l’investissement locatif Pinel - Novembre 2019

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Une mission IGF-CGEDD a été chargée d’évaluer le dispositif d’aide fiscale à l’investissement locatif « Pinel » au regard de son impact sur l’offre de logement, de ses effets sur les prix, de sa rentabilité pour les différents acteurs et de son impact sur la ville. La mission s’est attachée à différencier ses analyses en fonction des zones, et formule des propositions d’évolution du dispositif.


Évaluation économique de l’expérimentation territoriale visant à résorber le chômage de longue durée (ETCLD) - Octobre 2019

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Une expérimentation territoriale de lutte contre le chômage de longue durée (« ETCLD ») lancée par la loi du 29 février 2016 consiste à proposer à des personnes privées d’emploi depuis plus d’un an un contrat à durée indéterminée avec un temps de travail choisi et une activité adaptée à leurs compétences.
Cette expérimentation, issue de l’initiative « Territoires zéro chômeur » d’ATD Quart Monde, repose notamment sur l’hypothèse d’un coût nul pour les pouvoirs publics, dès lors que la prise en charge d’une partie des salaires des personnes concernées et des coûts de fonctionnement des structures est équivalente aux coûts directs et indirects liés au chômage de longue durée et ainsi évités.
Ce projet expérimental déployé dans 10 zones géographiques différentes s’appuie sur 11 « entreprises à but d’emploi », créées majoritairement sous statut associatif et spécifiquement pour mettre en œuvre l’expérimentation ; en juin 2019, 742 personnes étaient embauchées dans ces entreprises.
L’IGF et l’IGAS, avec le concours de la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) du ministère du travail, ont été chargées d’évaluer cette expérience en termes économiques, c’est-à-dire de déterminer notamment « les coûts évités et les gains générés par la reprise d’un emploi par un chômeur de longue durée », afin d’éclairer les pouvoirs publics sur les conditions de poursuite voire d’extension de cette expérimentation, mais aussi sur son apport au regard des autres actions publiques mises en œuvre en matière d’insertion dans l’emploi. Les travaux de la mission s’inscrivent en complémentarité avec les travaux d’évaluation du comité scientifique prévus par la loi, qui examinent plus globalement l’impact sur les personnes participant à l’expérimentation et sur les territoires, et dont le rapport intermédiaire est publié de manière concomitante à celui de la mission (cliquez ici pour en prendre connaissance).
A l’issue de ses travaux, la mission recommande, avant toute extension temporelle ou géographique, d’ajuster les objectifs et les modalités pratiques de cette action (personnes bénéficiaires, activités des entreprises, financements mobilisés) afin de mieux servir la finalité affichée et de se rapprocher du principe initial de neutralité économique.
 


Les établissements et services d'aide par le travail (ESAT) - Octobre 2019

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Par lettre de mission du 28 mars 2019, la ministre des Solidarités et de la santé, la ministre du Travail, le ministre de l’Action et des comptes publics et la secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées ont demandé à l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) et à l’inspection générale des finances (IGF) de conduire une mission conjointe relative aux établissements et services d’aide par le travail (ESAT) régis par les lois du 30 juin 1975 et du 11 février 2005. Pour répondre à cette demande, la mission a rencontré les principaux acteurs dans le champ du handicap et a auditionné de nombreuses têtes de réseaux ; elle s’est efforcée de rassembler les informations statistiques et budgétaires relatives aux ESAT, éclatées entre plusieurs organismes. Elle a également visité une vingtaine d’ESAT, dans cinq régions différentes, et a rencontré une cinquantaine de travailleurs d’ESAT pour recueillir leur parole.
Près de 1 400 ESAT accueillent environ 120 000 travailleurs handicapés orientés par les MDPH. Les ESAT permettent de donner une activité professionnelle à une population particulièrement exposée à l’inactivité et au chômage. Ils bénéficient de fonds publics à hauteur de 3 milliards d’euros, pour un chiffre d’affaires d’environ 2 milliards d’euros. Les travailleurs d’ESAT, qui sont des usagers d’ESMS et non des salariés, perçoivent une rémunération d’environ 800 € nets, complétée par des prestations sociales. Les publics accueillis en ESAT sont en cours de recomposition, ce qui amène ces établissements à adapter leur prise en charge, alors que positionnement économique des ESAT s’est transformé. Moins de 1% des travailleurs d’ESAT parviennent à se faire embaucher dans le milieu ordinaire et les ESAT apportent une contribution importante à l’inclusion des personnes qu’ils accueillent.
La mission a identifié quatre orientations stratégiques :
- réaffirmer l’utilité et l’importance du milieu protégé comme facteur d’inclusion des personnes confrontées à des handicaps importants;
- reconnaitre, pour les personnes en situation de handicap, comme pour tout citoyen, un droit universel au travail en milieu ordinaire (les travailleurs handicapés qui le souhaitent doivent pouvoir y accéder avec un accompagnement adéquat sans souffrir d’un effet d’assignation dans le secteur protégé) ;
- garantir une place effective en milieu protégé si l’accès au travail en milieu ordinaire s’avère temporairement ou durablement impossible ;
- garantir un accompagnement, dans la durée, en amont et au sein de l’ESAT ainsi que dans le milieu ordinaire de travail des travailleurs handicapés (portabilité de l’accompagnement).
 


Évaluation du prêt à taux zéro (PTZ) - Octobre 2019

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Une mission IGF-CGEDD a été chargée d’évaluer le dispositif de prêt à taux zéro (PTZ) au regard de son objectif de primo-accession à la propriété des publics modestes, afin d’apprécier notamment l’effet déclencheur du PTZ et son impact sur l’artificialisation des sols. La mission a pu en particulier examiner l’impact de la réforme de 2018, qui a réduit de moitié l’intensité du PTZ en zones détendues (B2 et C). La mission s’est attachée à différencier ses analyses en fonction des zones ainsi que de la nature des logements acquis.


L'aide médicale d’État : diagnostic et propositions - Octobre 2019

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Une mission IGF-IGAS a été chargée d’évaluer les dispositifs de l’aide médicale d’État (AME) et des soins urgents et vitaux afin d’envisager une possible évolution de ces deux dispositifs, ayant notamment pour perspectives la maîtrise de la dépense publique et une plus grande convergence européenne des pratiques. Le travail d’analyse de données et de revue des processus conduit par la mission a abouti à la formulation de quatorze propositions qui portent sur la sécurisation du dispositif, pour limiter la fraude et les usages abusifs, et sur son amélioration, pour garantir un accès plus précoce aux soins et maîtriser les coûts de gestion.


Pour une chaîne logistique plus compétitive au service des entreprises et du développement durable - 16 septembre 2019

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La mission s’est concentrée sur la compétitivité des chaînes logistiques françaises, dans un contexte international de concurrence avec nos voisins européens. La France, classée 15ème dans le classement agrégé LPI (Logistics Performance Index) de la Banque mondiale, des années 2012 à 2018, est largement devancée par ses voisins européens du Nord (Allemagne, Pays-Bas, Belgique). Ce classement traduit des faiblesses des chaînes logistiques dans notre pays. Enjeu majeur pour la compétitivité en France, la filière emploie plus de 1,8 millions de personnes et représente des coûts équivalents à 10 % du PIB. Il apparaît en particulier que l’importance du secteur logistique dans la compétitivité de l’économie française est mal appréhendée. La mission recommande des actions de deux ordres :
1)    la mise en place d’une organisation public/privé agissant dans la durée pour assurer la mise en œuvre des actions par l’ensemble des acteurs concernés
2)    des actions concrètes, de court et moyen terme, pour redresser la compétitivité de la logistique en France et remonter dans le classement de la Banque mondiale.
 


Santé, sécurité, qualité de vie au travail dans la fonction publique : un devoir, une urgence, une chance - Septembre 2019

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Green Budgeting : proposition de méthode pour une budgétisation environnementale - Septembre 2019

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Une mission IGF-CGEDD a été chargée de recenser, au sein du budget de l’État, les dépenses et les recettes ayant un impact environnemental significatif, positif ou négatif, dans le but, ensuite, d’en évaluer précisément les effets. Cette mission s’inscrit dans un double contexte : l’initiative de l’OCDE pour une budgétisation environnementale (Paris collaborative on Green Budgeting) d’une part ; la refonte, souhaitée par le Parlement, des documents budgétaires relatifs à l’environnement annexés au projet de loi de finances d’autre part.


La diversification des sources de financement du secteur du logement locatif social - Juillet 2019

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Une mission IGF-CGEDD a été chargée d’étudier l’opportunité et les conditions d’une diversification des modes de financement du logement social. La mission a dressé un panorama du financement des organismes de logement social, tant en ce qui concerne le recours à l’emprunt que les fonds propres. Elle a notamment cherché à présenter les avantages et les inconvénients de diverses options possibles pour l’entrée d’investisseurs institutionnels dans le secteur du logement social, dans le respect des objectifs de la politique publique du logement et du cadre juridique européen applicable aux services d’intérêt économique général.


Évaluation du contrat d'objectifs et de performance (COP) 2016-2020 de l'Office National des Fôrets (ONF) - Proposition de pistes d'évolution - Juillet 2019

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La protection sociale complémentaire des agents publics - Juin et juillet 2019

 


Evaluation du modèle économique du Grand Paris Express en phase d'exploitation - Juin 2019

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La mission visait à éclairer les deux « angles morts » du projet Grand Paris Express mis en lumière par le rapport de M. Gilles Carrez sur les ressources de la Société du Grand Paris (SGP). Ce rapport invitait à réexaminer d’une part, l’attribution à la SGP de la responsabilité de la maintenance des gares et d’autre part, le montant de la rémunération due par Île-de-France Mobilités (IDF M) à la SGP au titre de l’usage du réseau. En étudiant la pertinence d’un transfert de la maintenance des gares, la mission a été conduite à s’interroger sur la place qu’occupera la SGP en phase d’exploitation.


Mission d’évaluation sur les relations entre les fondations abritantes et les fondations abritées - Mai 2019

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La loi permet à certaines fondations reconnues d’utilité publique d’abriter en leur sein des fondations qui ne bénéficient pas de la personnalité morale, ce qui permet de concilier la protection de la dénomination de la fondation et une meilleure reconnaissance des donateurs qui font des dons importants. Le ministère de l’intérieur recense ainsi 61 fondations reconnues d’utilité publique ayant la faculté d’accueillir des fondations abritées. Parmi celles-ci, une quarantaine font un usage effectif de cet outil et abritent 1401 fondations, la Fondation de France à elle seule en abritant 840.
A l’issue de ses investigations, la mission considère que ce dispositif législatif, qui ne reconnaît pas la personnalité juridique des fondations abritées, est un moyen efficace de contrôler les risques liés à ces entités, dès lors que les fondations abritantes comprennent et maîtrisent les conséquences de ce cadre juridique. En effet, la fondation abritante porte seule la responsabilité de la gestion de ses abritées, puisqu’elles n’ont pas de personnalité morale. Toute difficulté qui surgirait pour une fondation abritée serait donc le fait exclusif, volontaire ou par négligence, de sa fondation abritante.
 


Les plateformes d’accélération vers l’industrie du futur - Organisation, missions et financement des centres techniques industriels (CTI) et des comités de développement économique (CPDE) - Mai 2019

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La politique de la concurrence et les intérêts stratégiques de l’UE - Avril 2019

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Recomposition spatiale des territoires littoraux - Mars 2019

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Régimes dérogatoires aux 35 heures dans la fonction publique d'État - Février 2019

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Dans le cadre de la préparation du projet de loi de transformation de la fonction publique, le Gouvernement a confié à l’IGF une mission d’identification des régimes dérogatoires à la durée annuelle de travail de 1 607 heures prévus par les textes dans l’État (administrations et opérateurs), les seuls enseignants étant hors du champ de la mission. Sur un périmètre étudié de 1,1 million d’agents, le rapport évalue à au moins 310 000 le nombre de ceux qui bénéficient de telles dérogations. 120 000 d’entre eux sont concernés par des compensations liées aux sujétions que comporte l’exercice de leurs fonctions (jours et horaires atypiques, modalités particulières, pénibilité), sans que les premières soient toujours cohérentes avec les secondes. Au moins 190 000 autres agents de l’État bénéficient de compensations indues, résultant d’un effet d’imitation ou de la survivance de dispositifs antérieurs au passage aux 35 heures. La mission a formulé des propositions d’évolution pour la quasi-totalité des situations relevées afin de rapprocher les régimes horaires en question de la norme de référence ou, à tout le moins, de mettre en cohérence des régimes compensant des sujétions comparables. De manière plus générale, les travaux menés ont permis de souligner l’absence de véritable politique de l’État s’agissant des régimes horaires de travail, appelant de ce fait la nécessité de mettre en œuvre une démarche de coordination et de comparaison des régimes en place.