Sarah Sauneron

Quel est ton parcours ?
Ayant une double formation en neurosciences et en sciences politiques, j’ai eu une première expérience dans l’industrie pharmaceutique, puis j’ai exercé des missions dans les services du Premier ministre et les ministères sociaux. J’ai ensuite rejoint l’IGF, avant d’exercer en tant que conseillère protection sociale en cabinet ministériel et auprès du Président de la République et de la Première ministre en charge, entre autres, de l’égalité femmes-hommes. Je suis désormais directrice générale adjointe de la santé, au cœur des enjeux de santé publique, de la gestion de crise sanitaire à la santé environnement, de la prévention à la bioéthique.
Que t’a apporté l’IGF ?
Principalement, une méthode rigoureuse et in fine très rassurante pour mener à bien ses travaux ; une nouvelle dynamique à ma carrière en me permettant d’explorer de nouvelles politiques publiques et de croiser les regards avec des collègues aussi brillants que bienveillants que j’ai toujours plaisir à voir des années après ; enfin, des missions passionnantes qui me marqueront durablement notamment grâce aux échanges avec les acteurs de terrain et les agents des administrations qui nous consacrent du temps.
Quelle a été ton expérience de l’égalité femmes-hommes à l’IGF ?
Une expérience positive ! L’égalité femmes-hommes s’y incarne à mon sens de différentes manières. D’abord par sa cheffe de Service qui en fait un objectif et une valeur forte pour l’IGF. C’est aussi une modalité d’organisation du travail propice à l’équilibre des temps de vie pour les inspecteurs comme les inspectrices. Ensuite, par la rencontre de nombreuses inspectrices des finances dont le parcours et l’engagement contribuent à combattre l’autocensure dont sont encore trop souvent victimes les femmes. Et je soulignerais enfin, qu’au quotidien, la vie au Service ne laisse aucune place au sexisme.