Lucie Ruat

Quel est ton parcours ?
Après la Tournée, c’est-à-dire quatre années à l’Inspection générale des finances, j’ai rejoint la SNCF comme directrice de projet sur la mise en œuvre de la réforme ferroviaire de 2018, et en particulier sur la transformation d’EPIC en SA au 1er janvier 2020. Par la suite, j’ai assuré les fonctions de directrice du cabinet du PDG de la nouvelle société SNCF Voyageurs dans un contexte marqué par la crise sanitaire et par l'ouverture à la concurrence. Au printemps 2022, j’ai pris des responsabilités opérationnelles en tant que directrice d’établissement TGV sur l’axe Sud-Est, qui m’ont plongée dans le quotidien passionnant des services et opérations concourant à la ponctualité des trains au départ de Paris-Gare de Lyon, à la qualité du service à Lyon-Part Dieu, ou encore au management des équipes qui les assurent.
Que t’a apporté l’IGF ?
L’IGF a conforté ma curiosité : on y a la chance de changer de sujet à chaque mission, de faire de nombreuses rencontres, et de s’intéresser aux différentes dimensions d’une problématique en sortant des idées reçues. Aujourd’hui encore, j’aime passer dans la même journée des résultats de la veille aux projets de transformation, en passant par les tournées avec les équipes et l’amélioration continue. L’Inspection a nourri mon intérêt pour l’exécution, pour la manière dont les projets se concrétisent vraiment, pour les équipes et les bénéficiaires sur le terrain. Et puis bien entendu, l’IGF développe formidablement les compétences d’analyse et de proposition, avec méthode et indépendance d’esprit, rigueur et responsabilité.
Quelle a été ton expérience de l’égalité femmes-hommes à l’IGF ?
Je me réjouis car c’est une question que je n’ai jamais eu à me poser ! L’égalité femmes-hommes n’a jamais été un sujet : quand je suis arrivée, la cheffe du Service était une femme, la chargée de mission était une femme, ma promotion était paritaire… et j’ai trouvé un environnement facilitant la conciliation de la vie professionnelle et personnelle : j’ai d’ailleurs eu mon premier enfant à l’IGF – et je sais que de nombreux collègues, femmes comme hommes, ont eu ce bonheur aussi.