Aude Costa de Beauregard

Quel est ton parcours ?
J’ai rejoint l’IGF via le tour extérieur, après 10 ans comme contractuelle de l’Etat. Avant de rejoindre l’IGF le fil rouge de mon parcours a été la transformation de l’action publique : à la Direction générale de la modernisation de l’Etat (DGME), à la Direction interministérielle de la transformation publique (DITP), chez Pôle emploi et au sein du cabinet du secrétaire d’Etat chargé du numérique. J’ai aussi eu la chance de participer à une aventure entrepreneuriale chez Lulu dans ma rue, première entreprise d’insertion par le travail indépendant. A la sortie du Service, j’ai dirigé le cabinet du Ministre délégué chargé des comptes publics avant de rejoindre la DGFiP en charge du service de la stratégie, du pilotage et du budget.
Que t’a apporté l’IGF ?
L’IGF m’a d’abord apporté une grande liberté : liberté de dire ce que l’on observe réellement, liberté de parler à tous les acteurs quels que soient leurs points de vue sur les sujets, liberté de prendre des risques et, pendant les années au Service, une très grande liberté d’organisation qui permet un équilibre entre vie professionnelle et personnelle assez exceptionnel. Rejoindre l’IGF m’a aussi permis d’inscrire mon parcours dans la durée au service de l’Etat.
Quelle a été ton expérience de l’égalité femmes-hommes à l’IGF ?
L’IGF est la première structure dans laquelle j’ai travaillé où la question de l’égalité femmes-hommes était traitée en tant que telle et de façon assumée. Cela fait débat mais cela fait aussi une grande différence ! J’y ai aussi rencontré des femmes au parcours exceptionnel, qu’elles soient au Service ou qu’elles y soient restées attachées. Nous avons besoin de leur exemple car il reste du chemin à parcourir pour l’égalité femmes-hommes.