Thématique | Économie, entreprises et emploi
Tensions sur les effectifs et compétences dans l'industrie et dispositifs de formation associés
27 novembre 2023
Le rapport de l’Inspection générale des finances, de l’Inspection générale des affaires sociales et de l’Inspection générale de l’Éducation, du sport et de la recherche sur les tensions sur les effectifs et compétences dans l'industrie et dispositifs de formation associés est désormais publié !
Quelques constats :
- Si l’industrie a créé plus de 100 000 emplois depuis 2017, la priorité d’une politique d’emploi-compétences pour ce secteur reste la résolution des tensions de recrutement dans un contexte de concurrence accrue sur le marché du travail.
- Toutefois, l’ampleur des créations d’emploi dans les prochaines années reste difficile à quantifier en l’état des diagnostics mais devrait être de moindre mesure par rapport aux remplacements des départs en fin de carrière estimés d’ores et déjà à 966 000 d’ici 2030.
- Dans cette perspective, avec les entreprises, la puissance publique investit aujourd’hui fortement dans le développement des compétences industrielles. Ces dernières ont bénéficié d’au moins 2,7 Md€ en 2021.
- Mais la situation est paradoxale : à court et moyen terme, le volume de personnes formées pour occuper un métier dans l’industrie est supérieur aux besoins en recrutement, or les tensions de recrutement augmentent.
Principaux facteurs d’explication :
- Les tensions de recrutement s’expliquent d’abord par les difficultés d’insertion et l’orientation finale des personnes formées.
- Les tensions viennent aussi d’une inadéquation entre les formations et les besoins en qualification des entreprises.
- Dans ce contexte, les petites et moyennes entreprises (PME) industrielles ont besoin d’un accompagnement renforcé en termes de développement de compétence de leurs salariés, la taille de l’entreprise restant un déterminant majeur de l’accès à la formation professionnelle.
- Enfin, la superposition des instances de gouvernance actuelles ne permet pas de porter les ambitions de réindustrialisation notamment s’agissant de l’évolution de la carte des formations professionnelles à l’échelle régionale.
La mission a ainsi formulé plusieurs préconisations pour relever le défi de la réindustrialisation de la France d’ici 2030 :
- pour limiter les taux de déperdition à l’issue des formations bénéficiant à l’industrie et réduire les tensions de recrutement, augmenter l’effort de formation en donnant la priorité aux dispositifs qui engagent les entreprises (apprentissage et formations préalables au recrutement) et en ciblant les niveaux baccalauréat et BTS ;
- Renforcer la communication en faveur de l’image de l’industrie qui reste encore aujourd’hui défavorable auprès du grand public notamment auprès des publics féminins.
- Modifier profondément l’image du lycée professionnel en le dotant de moyens techniques et surtout, en attirant davantage vers le métier d’enseignant par une action sur les conditions d’affectation, de formation continue et de rémunération, mais également en se tournant vers des formateurs venant en partie d’entreprises industrielles.
- Stabiliser les moyens disponibles pour l’appui RH aux PME et pour le développement des compétences de leurs salariés en les orientant sur les priorités de France 2030, comme par exemple le Compte personnel de formation.
- Au niveau régional, mobiliser préfets et conseils régionaux pour proposer une gouvernance permettant d’assurer un pilotage intégré, avec les industriels, des besoins en compétences et des solutions pour les filières industrielles France 2030 sur les territoires.
- Au niveau national, enfin, donner un mandat pour une durée limitée à une personnalité qualifiée chargée de s’assurer de la prise en compte cohérente des enjeux industriels, nationaux et régionaux, dans les dispositifs emplois et formation et leur évolution.
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Masse salariale et achats et charges externes des collectivités territoriales
17 avril 2024
L’Inspection générale des finances a été saisie d’une mission de revue de dépenses relative à la masse salariale et aux achats et charges externes des collectivités. Après plus de 180 entretiens et rencontres avec une cinquantaine de collectivités, il en ressort ce qui suit :
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L’investissement des collectivités territoriales
17 avril 2024
Les collectivités territoriales ont conforté ces dernières années leur place de premier investisseur public, à hauteur de 58 % du total. Leurs dépenses d’équipement s’élèvent à 54 Md€ en 2022. L’État est le principal cofinanceur de cet effort, avec près de 10 Md€ en 2022.
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La distribution de la presse imprimée
10 avril 2024
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le secteur de la presse fait l'objet d'une attention soutenue de la part des pouvoirs publics au regard des enjeux de pluralisme que revêt plus particulièrement la presse quotidienne nationale (PQN) d'information politique et générale (IPG).
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Mise en gestion durable de la forêt française privée
03 avril 2024
Le rapport sur la mise en gestion durable de la forêt française privée réalisé conjointement par l'IGF, l'IGEDD et le CGAAER vient d'être remis au Premier ministre.
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Micro-crèches : modèles de financement et qualité d’accueil
25 mars 2024
Les micro-crèches sont des établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE) dont la capacité maximale est de 12 places. En outre, elles présentent des spécificités relatives :
- aux normes d’accueil, moins exigeantes que pour les autres EAJE ;
- à leur mode de financement, qui peut reposer sur la prestation de service unique (PSU) comme toutes les autres crèches, ou sur le complément de mode de garde (CMG) « structure » versé aux parents.
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Mission transversale de méthode sur les domaines d'intervention de l'État et les outils d'intervention publique
19 février 2024
Dans le cadre de la mise en place d’un dispositif d’évaluation de la qualité de l’action publique prévu par la loi de finances pour 2023, l’IGF a mené une mission transversale explorant les bonnes pratiques à mettre en place pour les revues de dépenses.
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Évaluation des réductions d'impôt sur le revenu Madelin pour l'investissement des particuliers dans les PME
12 février 2024
Créé en 1994, le mécanisme de réduction d’impôt « IR-PME Madelin » vise l’investissement direct et indirect (FIP, FCPI) des particuliers dans les fonds propres de PME. La dépense fiscale associée à l’ensemble de ces dispositifs a été estimée à 171 M€ dans le PLF 2024.
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Territorialisation de la compensation de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE)
05 février 2024
En organisant la disparition de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) lors de la loi de finance pour 2023, le Parlement a souhaité alléger les prélèvements obligatoires sur les entreprises sans priver les collectivités locales d’une ressource financière.
Pour les communes et groupements de communes (dont les EPCI), un mécanisme de compensation de cette perte de ressource par une fraction de TVA a été mis en place comme présenté dans le paragraphe suivant.
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Les réductions d’impôt « Malraux » et « Denormandie dans l’ancien »
08 janvier 2024
Les réductions d’impôt « Malraux » et « Denormandie dans l’ancien » sont deux dispositifs réduisant l’impôt sur le revenu des propriétaires qui améliorent ou restaurent un bien immobilier destiné à être (re)mis sur le marché de la location
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Projet de création d'un compte épargne-temps universel (CETU)
20 décembre 2023
À la demande des ministres chargés du travail, de l’économie, de la fonction publique et des comptes publics, les inspections générales des finances, des affaires sociales et de l’administration ont étudié les conditions d’une éventuelle mise en place d’un compte épargne-temps universel (CETU).
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